Les batailles en Val de Sambre
A partir du 20 août, les 1e, 3e, 10e et 18e corps de la Ve armée française s’installent le long de la Sambre entre Charleroi et Namur. Un rideau est fourni par le corps de cavalerie Sordet. La IIe armée allemande progresse de son côté avec le 10e corps d’armée et le corps de la Garde au sud de la Sambre. Le 7e corps se déploie au nord de la Sambre.
Le 21 août, les corps d’armée de tête se rencontrent et les combats se déroulent à Tamines, Arsimont et Auvelais. Le 22 août les combats éclatent sur les communes de Le Roux, Aiseau-Presles, Roselies mais également sur Carnières, Anderlues, Leernes, Péronnes-lez-Binche et Monceau-sur-Sambre. La mission est de faciliter le repli du corps de cavalerie Sordet, qui assure la liaison avec le Corps expéditionnaire britannique déployé sur Mons. Le 23 août, les combats font rage à Lobbes, Gozée, Marbaix-la-Tour et Couillet.
A partir du 27 août 1914, 60 000 soldats allemands investissent la place de Maubeuge. Le 29, leur artillerie commence le pilonnage des différents ouvrages de défense. Les forts sont écrasés les uns après les autres. Progressivement, les Allemands resserrent leur étau autour de Maubeuge. Le 7 septembre, le général Fournier, gouverneur de la place, annonce la reddition de la défense française. Le siège de Maubeuge aura duré plus de deux semaines. Les Allemands ont fait 32.000 prisonniers à son issue. Mais cet affrontement a retenu une partie des troupes allemandes de leur marche vers Paris.